Julien Guillot
Domaine des Vignes du Maynes
Bienvenue chez Julien Guillot, du domaine des vignes du Maynes
Au domaine des Vignes du Maynes : 0 chimie depuis...910
Et oui, le domaine des Vignes du Maynes de Julien Guillot n’a jamais connu la chimie. Zéro désherbant, zéro pestidice de synthèse, zéro insecticide et zéro soufre. Et tout cela depuis l’an 910.
Après 5 générations de paysans, Jeanne et Pierre Guillot, les grands-parents de Julien, rachètent le domaine en 1952 et le conduisent en agriculture biologique.
Leur fils, Alain, reprend ensuite les rennes, avec cette même philosophie.
Intervenant à l’école de Beaujeu aux côtés notamment de Claude et Lydia Bourguignon et de Pierre Rabhi, il a eu en tant que Président de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB) la responsabilité de faire signer à Philippe Vasseur, ministre de l’agriculture, la reconnaissance du logo AB.
Julien représente la dernière génération. Il rejoint le domaine en 1998 et introduit les premiers préparats biodynamiques.
La Biodynamie comme méthode de culture
La biodynamie a sonné comme une évidence pour Julien Guillot.Â
Dès la 2° année de pratique, il a été impressionné par l’explosion de la matière organique, à la fois au niveau de la faune et de la flore.Â
L’objectif de la biodynamie, précise Julien, c’est « d’incarner la plante pendant toute l’année en effectuant des travaux spécifiques et adaptés : à l’automne, c’est la décomposition de la matière organique ; au printemps, c’est la remobilisation de celle-ci »Â
Le travail du vigneron, c’est de « guider la métamorphose de ces matières » notamment avec des préparations telle que la bouse de corne, la silice, les prêles et les tisanes.
Les vinifications de Julien Guillot : naturelles et semi-carboniques
Julien Guillot élabore des vins naturels : sans levures indigènes, sans soufre, sans enzymes et sans aucun intrant chimique.
Les cuves en bois sont lavées au préalable, brossées au marc de Bourgogne pour réveiller les levures.
Sur les vins rouges, la macération semi-carbonique suit une méthode bien définie, une recette suivie par trois générations. Le principe est de créer un « mille-feuilles » , avec plusieurs couches superposées de grappes entières et de raisins égrappés. Ces derniers vont produire un premier jus qui va s’écouler et commencer à fermenter. Ils contribueront à la matière soyeuse tant recherchée par le vigneron.
En parallèle, la fermentation intracellulaire (la cuve est saturée en gaz carbonique) permettra d’obtenir ces arômes fins et floraux typiques du pinot noir.
Une fois les fermentations terminées, tous les rouges sont élevés en fûts ou en foudres (non neufs). Ils restent au repos jusqu’à Pâques, période de soutirage sur lune décroissante pour une activité la plus douce possible. Le but de la manoeuvre : éviter la filtration des vins. Â
Quant aux blancs, ils sont élevés dans des grands contenants pour préserver la fraicheur et éviter de boiser les vins.
Les vins de Julien Guillot : purs, fins et joyeux
La volonté de Julien Guillot, c’est de produire avant tout des vins de partage, des vins joyeux et fluides.
« Je suis très attaché au touché de bouche, à la texture du vin, son soyeux, son velours. J’aime l’aspect salin des fins de bouche qui amène une minéralité cristalline et qui s’accorde parfaitement avec une belle cuisine. Je recherche des finales qui reflètent leur terroir, c’est à dire le plus authentique possible. Granites, calcaires, argiles blanches, il est essentiel d’avoir le reflet de la géologie dans chaque vin. Le cépage est finalement secondaire, il accompagne le terroir, c’est un simple vecteur. »Â