Le Raisin et l'Ange

Vin naturel d'Ardèche

Bienvenue chez Antonin Azzoni du domaine Le Raisin et l'Ange

De père en fils, la même philosophie

Antonin Azzoni a été formé à la bonne école. Celle de son père, Gilles, pionnier du vin naturel en Ardèche, co-fondateur de la charte Vin Méthode Nature.

Gilles s’installe au milieu des années 1980 dans une vieille ferme au coeur de la magnifique Vallée de l’Ibie (à Saint Maurice d’Ibie) après avoir appris le travail à la vigne notamment en Bourgogne. Il fait très vite le choix de l’Agriculture Biologique. Sur les terres arides et calcaires de la région, il travaillera entre autres la Syrah, le Merlot et le Chardonnay.

Des valeurs éthiques et humaines sont au coeur de l’ADN des Azzoni : travailler dans le respect du vivant et du consommateur, produire des vins à des prix accessibles.

Antonin a choisi de ne pas reprendre toutes les vignes de son père. Il préfère se concentrer sur ce qu’il aime faire : vinifier !

L’achat de raisins respecte bien entendu la charte Vin Méthode Nature. Les raisins achetés aux producteurs locaux sont certifiés en agriculture biologique. Les vinifications sont sans intrants oenologiques, sans contrôle de température et sans azote.

Résultat : les vins sont libres, frais, friands. Des vins qu’on a tout simplement plaisir à partager à n’importe quelle occasion !

Accompagner l'expression du vivant

Voici une citation du vigneron que j’aime beaucoup. Je la trouve très parlante :

« Dans la mesure où le raisin est sain : pas de S02, pas de sucre, rien que du raisin. Quel est l’intérêt de ce processus ?

Il oblige le vigneron à être accompagnateur et non transformateur.

Le transformateur, lui, est déjà un homme de savoir, il utilise des outils, des produits qui vont canaliser le raisin dans un but bien précis qu’il s’est fixé.

Si l’homme a du talent, il élaborera un produit à son image, son savoir, il démontrera sa capacité à comprendre des phénomènes, de se les approprier et donc d’être honoré.

L’accompagnateur, prend beaucoup de risques, il lui est nécessaire de posséder un savoir, et de ne pas être prisonnier de celui-ci.

Il a un objectif de travail et pourtant il doit accepter de le modifier en fonction des circonstances.

Curieusement, l’accompagnateur aura besoin d’expérience, de beaucoup d’intuition, voire une bonne dose de sérénité, une capacité d’acceptation puisqu’il dirige, donc intervient en quelques sortes.

Le vigneron demande à la vigne (par son travail et son rapport avec elle) du raisin, pas n’importe quel raisin, du beau raisin pour faire du vin.

Première étape : il faut une adéquation entre la demande formulée et la capacité de la plante à produire.

La vigne est capable par son comportement de nous envoyer un message clair par rapport à notre demande ; avec le vin, c’est le même rapport.

S’il réussit cet accompagnement, ce produit est un produit naturel. Dans naturel, il y a nature. La dimension de la nature est immense par rapport à la dimension humaine.

La clef est là : mettre cette dimension de la nature dans la bouche de l’humain.

Si réussite : sourire, humeur légère il y a, et plein de bonnes choses il y aura. »